La Ferté-Macé

Découvrir La Ferté-Macé :

La commune nouvelle se compose des villes de La Ferté-Macé et Antoigny.

Accessible par l’A28 (45 km d’Alençon), et l’A88 (35 km d’Argentan), elle est également située sur l’axe ferroviaire Paris-Granville, correspondance par Car SNCF, à Briouze et Argentan. Elle est distante de 8 km de l’aérodrome de Bagnoles-de-L’orne / Couterne, spécialisé dans l’aviation légère et de loisirs.

Fiche d’identité :

  • Région : Normandie
  • Département : Orne
  • Canton : La Ferté-Macé (chef lieu)
  • Préfecture : Alençon
  • Intercommunalité : Communauté d’agglomération FLERS AGGLO
  • Nombre d’habitants ville : 5 138 habitants 
  • Code postal : 61600
  • Superficie : 2 704 hectares
  • Point culminant : 286 m au lieu-dit « Les Fieffes »
  • Ville fleurie***
  • Marché hebdomadaire :
    Le marché hebdomadaire a lieu le jeudi matin, place du Gal Leclerc, place de la République et au marché couvert (sous l’Hôtel de Ville).
    Contact : Services Techniques, 02 33 14 00 45
  • Autres marchés :
    Marché Art et Terroir, foire aux vins, en septembre – organisme UCIA
    Marché de Noël, en décembre – organisme UCIA
    Braderie-vide grenier, en septembre. Dans les rues de la ville (+ 500 exposants) – organisation UCIA
    Contact : UCIA – 11 rue de La Victoire, 02 33 37 10 97 – Mail : ucia.lafertemace@orange.fr

La Ferté-Macé est jumelée avec :

  • Neustadt am Rübenberge (Allemagne) depuis 1980
  • Ludlow (Angleterre) depuis 1987
  • Savoigne-Biffèche (Sénégal) depuis 1988
  • Mariensée (Allemagne) depuis 2015

5ème ville de l’Orne , La Ferté-Macé est une Station Verte au cœur de la forêt des Andaines dans le Parc Naturel Normandie Maine, ville étape de la Voie verte Vélo’bocage (Briouze – Bagnoles-de-l’Orne-Normandie ). La ville dispose à deux pas du centre-ville, d’une base de loisirs de plus de 60 hectares dont 28 hectares constituant un des plans d’eau les plus importants de l’Orne. Idéal pour se dépayser, c’est un lieu de détente, de promenade, de jeux sur terre comme sur l’eau… cet espace est une des richesses attractives de la ville, autant à destination des visiteurs que des locaux. Une ville sportive avec de nombreux équipements et une grande offre de loisirs. Une ville en mouvement avec un bassin d’emploi et éducatif (allant de la maternelle à la licence professionnelle). La ville s’anime tout au long de l’année grâce à son tissu associatif dense (environ 90 associations) et avec une grande offre culturelle. Les temps forts sont par exemple, la fête de printemps, le spectacle d’été « Dans jardin il ya », le marché de Noël, …

A 10 min en voiture de Bagnoles-de-l’Orne-Normandie, 35 min d’Argentan, 1h40 du Mont-Saint-Michel ou de 2h45 de Paris, La Ferté-Macé est une ville centrale de l’Orne. Elle est accessible en train par la ligne Paris – Granville (via les gares de Briouze et d’Argentan puis par bus de liaison). 

La Ferté-Macé, ville authentique et préservée, témoigne d’histoire et de patrimoine, la ville a de nombreux éléments attractifs.

Quelques exemples :

  • Le centre-ville est axé sur la place Leclerc, l’église Notre-Dame à double clochers et la chapelle romane.
Monuments aux Morts

Le Monument aux Morts (Œuvre de Marcel Pierre)

  • L’église Notre-Dame, construite au XIXe siècle, imposante et ornée de magnifiques vitraux. Ses clochers s’élèvent à 60 m de hauteur.
  • La Chapelle Romane, située à proximité de l’église, est classée monument historique.
  • Le Musée du Jouet, unique musée dédié aux jouets de Normandie, où sont exposés des jeux et jouets des 19e et 20e siècles.
  • Le Musée Municipal fondé en 1901, le Musée Municipal, au sein de l’Hôtel de Ville, expose une collection de tableaux et de sculptures.
  • Mémorial de la Paix, composé de sculptures de Marcel Pierre, situé dans le Parc Barré-Saint.
  • Circuit Marcel-Pierre.

Pour clôturer ce bref tour des richesses de la Ferté-Macé, qu’il vous reste à découvrir et à approfondir, la spécialité gastronomique locale : les tripes à la mode fertoise de renommée nationale. Ces tripes en brochette tripes sont présentées de manière originale sur leur billette (bâtonnet en bois de coudrier). Accompagnées de notre production locale de cidre, poiré, pommeau ou calvados.

Pourquoi La Ferté-Macé s’appelle La Ferté-Macé ?

Au Moyen-âge, le bourg possédait une place-forte située à l’emplacement de la place Neustadt, appelée antérieurement place du Château. Cette forteresse dont l’un des barons au début du XIIe siècle, s’appelait Mathieu, lui apporta son nom (firmitas Mathei ou férita Mathei). Un édifice du XIe siècle témoigne de cette époque, la Chapelle Romane dont il reste quelques travées et la tour carrée qui était située à la croisée du transept.

Le développement économique de ce bourg est fort ancien. Un riche passé tisserand !

Dès le XVIe siècle, des sociétés commerciales fertoises vendaient des toiles fabriquées localement ou achetées à d’autres fabriques. De 1730 à 1790, La Ferté-Macé vit un premier essayeur avec le développement du tissage à main puis une réplique avec la Révolution Française et à nouveau une période de développement entre 1830 et 1860… Le Tissage à main de toile et de coutil, le Le blanchiment, la passementerie, le commerce de tissus, furent les bases de l’industrie textile fertoise de la seconde moitié du XIXe siècle. À ne pas oublier, un autre secteur d’activités, celui du bois, avec des scieries mécaniques fabricant notamment des galoches.

L’essor industriel au XIXe siècle s’est accompagné du développement global de la ville :

– l’arrivée du chemin de fer en 1869,
– dès 1897 un commerce dense et varié et la création d’institutions économiques, juridiques et financières,
– en 1854, le conseil municipal arrête un important plan d’alignement et d’élargissement et de création de rues et en 1879, source de commodité et d’hygiène le circuit d’eau potable est inauguré.

Enfin, deux grands bâtiments viennent symboliser le développement urbain et industriel évoqué ci-avant : une nouvelle église consacrée en 1860 et achevée dans les premières années du XXe siècle et un imposant Hôtel de Ville inauguré en 1901.

Sources : Revues du Pays Bas-Normand : La Ferté-Macé 1800-1914, tome 1, l’urbanisme et son évolution par Michel Louvel et le tome 2, Une ville industrielle du textile par Jean-Claude Collin et Michel Louvel

Quelques illustres personnages :

Marcel Pierre (1897-1969) – Artiste peintre-sculpteur local
L’Association des Amis de Marcel Pierre a créé un circuit de découverte. Il est jalonné tout au long du parcours des œuvres de l’artiste fertois. Ce parcours démarre de la mairie (panneau près du bureau de police) et se termine au Parc Barré Saint devant le Mémorial de la Paix. 

Wilfrid Challemel (1846-1916) – Poète historien
Auteur d’un poème sur les Tripes en Brochettes fertoises (spécialité fertoise)

Extrait :
A table pour déjeuner,
les tripes ailleurs connues,
sont menues, 
On les aime à la Ferté,
en gentils petits paquets roulés,
affublés d’une billette au côté. 
Retrouvez l’intégralité sur le site de la Confrérie de la Tripière Fertoise : http://c-ltf.fr

Jean-Pierre Brisset (1837-1919) – Ecrivain – Prince des penseurs
Pour l’écrivain : « L’homme est né dans l’eau, son ancêtre est la grenouille et l’analyse des langues humaines apporte la preuve de cette théorie. »
Il n’existait pas de rue Jean-Pierre Brisset en France. La Ferté-Macé a réparé cet oublié en inaugurant, le 12 octobre 2013, le « Passage » Jean Pierre Brisset (entrée du collège Jacques Brel). Et, la médiathèque a pris le nom « la grande nouvelle » en hommage à son ouvrage.

René Bansard (1904-1971) – Ecrivain
Auteur sur la quête du Graal et la légende arthurienne.

Johann Van Aerden – artiste contemporain
https://johannvanaerden.fr/


Situation géographique d’Antoigny

Antoigny est devenue le 12 janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La FertéMacé.

La commune est située dans le sud est du pays d’Andaine. Son bourg est à 4,5 km à l’est de Couterne, à 7,5 km au sud est de Bagnoles de l’Orne Normandie et à 8,5 km au sud de La Ferté-Macé. Le point culminant (222 m) se situe en limite nord-est, près du lieudit la Nolendière. Le point le plus bas (138 m) correspond à la sortie du territoire de la Maure, affluent de la Gourbe, au sud. La commune est bocagère.

Antoigny a compté jusqu’à 627 habitants en 1806. En 1864, une filature est installée sur le site de La vallée de La cour. Elle sera transformée en fabrique de blocs de glace, en hôtel restaurant, en discothèque et maintenant en gîtes et possède une salle privée pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes.

Antoigny, site galloromain tire son nom d’Antoniacus, empereur romain. Antoigny fut occupée par les Romains qui établirent probablement des thermes aux Gorges de Villiers où jaillit une eau chaude et bouillonnante (15° température constante toute l’année) qui, diton, n’a rien à voir avec celle de Bagnoles, pourtant très proche . Un culte de la fécondité aurait existé en ce lieu (réorienté vers Saint Antoine par les évangélisateurs catholiques).

L’Eglise Saint Martin                                                    

Eglise du XVIIème siècle en granit de plan allongé, à nef et chœur rustiques. Son clocher daté de 1693 est garni d’une niche avec un Saint Martin au pauvre en pierre peinte du XVIème siècle. Les 3 autels forment un ensemble fort décoratif du XVIIème siècle, en bois polychrome. Ils sont ornés de colonnes torsadées, de descentes de guirlandes et de petits frontons.
Dans le cadre des randonnées en Pays Fertois, un circuit de 8 km passant par les Gorges de Villiers et Fontaine Chaude est déjà connu de nombreux marcheurs.

Source Wikipédia – Office de Tourisme