Découvrir La Ferté-Macé :
La commune nouvelle se compose des villes de La Ferté-Macé et Antoigny.
Accessible par l’A28 (45 km d’Alençon), et l’A88 (35 km d’Argentan), elle est également située sur l’axe ferroviaire Paris-Granville, correspondance par Car SNCF, à Briouze et Argentan. Elle est distante de 8 km de l’aérodrome de Bagnoles-de-L’orne / Couterne, spécialisé dans l’aviation légère et de loisirs.
Fiche d’identité :
- Région : Normandie
- Département : Orne
- Canton : La Ferté-Macé (chef lieu)
- Préfecture : Alençon
- Intercommunalité : Communauté d’agglomération FLERS AGGLO
- Nombre d’habitants ville : 5 967 habitants (Insee 2018)
- Code postal : 61600
- Superficie : 2 704 hectares
- Point culminant : 286 m au lieu-dit « Les Fieffes »
- Ville fleurie***
- Marché hebdomadaire :
Le marché hebdomadaire a lieu le jeudi matin, place du Gal Leclerc, place de la République et au marché couvert (sous l’Hôtel de Ville).
Contact : Services Techniques, 02 33 14 00 45 - Autres marchés :
Marché Art et Terroir, foire aux vins, en septembre – organisation UCIA
Marché de Noël, en décembre – organisation UCIA
Braderie-vide grenier, en septembre. Dans les rues de la ville (+ 500 exposants) – organisation UCIA
Contact : UCIA – 11 rue de La Victoire, 02 33 37 10 97 – Mail : ucia.lafertemace@orange.fr
La Ferté-Macé est jumelée avec :
- Neustadt am Rübenberge (Allemagne) depuis 1980
- Ludlow (Angleterre) depuis 1987
- Savoigne-Biffèche (Sénégal) depuis 1988
- Mariensée (Allemagne) depuis 2015
Bordée par le massif forestier des Andaines, proche de la ville thermale de Bagnoles de l’Orne et appartenant au Parc Naturel Régional Normandie Maine, la ville est le cadre idéal pour effectuer des séjours « verts ». Au-delà, La Ferté-Macé dispose, en son sein, d’un jardin public fleuri Parc Barré Saint doté de jeux pour enfants, et surtout d’une base de loisirs
de plus de soixante hectares dont 28 hectares constituent un des plans d’eau les plus importants de l’Orne. Il n’est pas nécessaire d’aller loin pour se dépayser : lieu de détente, de promenade, de jeux sur terre comme sur l’eau… cet espace est une des richesses de la ville, autant à destination des visiteurs que des locaux.
Fidèle à son statut de ville centre, La Ferté-Macé a une activité commerciale importante avec de nombreux commerçants et artisans dans son cœur de ville. De plus, son union commerciale (UCIA La Ferté-Macé) est active et participe à la défense et la promotion du commerce local pour dynamiser le centre ville. Son programme annuel est riche en événements.
Mais La Ferté-Macé c’est aussi une ville riche en histoire ! Dans la ville, de nombreux éléments nous rappellent notre patrimoine :
Quelques exemples :
- Le centre-ville est axé sur la place Leclerc et le Monument aux Morts (oeuvre de Marcel Pierre, sculpteur local).

Le Monument aux Morts
- L’église Notre-Dame, construite au XIXe siècle, imposante et ornée de magnifiques vitraux. Ses clochers s’élèvent à 60 m de hauteur.
- La Chapelle Romane, située à proximité de l’église, est classée monument historique.
- Le Musée du Jouet, où sont exposés des jeux et jouets des 19e et 20e siècles.
- Le Musée Municipal situé en Mairie est constitué de tableaux et sculptures
- Mémorial de la Paix, composé de sculptures de Marcel Pierre, situé dans le Parc Barré-Saint.
- Circuit Marcel Pierre.
Pour clôturer ce bref tour des richesses de la Ferté-Macé, qu’il vous reste à découvrir et à approfondir, il est impératif de goûter la spécialité gastronomique locale: les tripes à la mode fertoise de renommée nationale. Ces tripes en brochette sont présentées de manière originale sur leur billette (bâtonnet en bois de coudrier). Accompagnées de notre production locale de cidre, poiré, pommeau ou calvados.
Un peu d’histoire :
Une ville façonnée par son industrie textile. Au moyen-âge, le bourg possédait une place-forte située à l’emplacement de la place Neustadt, dénommée antérieurement place du Château. Cette forteresse dont l’un de ses barons au début du XIIème siècle, s’appelait Mathieu, lui apporta son nom (firmitas Mathei ou férita Mathei). Un édifice du XIème siècle témoigne de cette époque, l’église Notre-Dame dont il reste quelques travées et sa tour carrée qui était située à la croisée du transept.
Le développement économique de ce bourg est fort ancien.
Dès le XVIème siècle, des sociétés commerciales fertoises vendaient des toiles fabriquées localement ou achetées à d’autres fabriques. Au siècle suivant, trois grandes foires rappellent les échanges avec les campagnes et les bourgs environnants : les foires Saint Clément, Saint Simon et Saint Mathieu sans parler des foires mensuelles.
De 1730 à 1790, La Ferté-Macé vit un premier essor avec le développement du tissage à main puis un repli avec la Révolution Française et à nouveau une période de développement entre 1830 et 1860. Les entreprises de tissage à main purent se développer, notamment, grâce à des patrons entreprenants et à l’amélioration des « chemins de grandes communication » qui facilita les déplacements entre la fabrique fertoise et leurs clients. En 1860, les 128 fabricants fertois recensés faisaient travailler 15 à 20 000 tisserands à domicile pour la plupart des paysans-artisans dans 14 cantons environnants dont certains en Mayenne.
Le Tissage à main de toile et de coutil, le blanchiment, la passementerie, le commerce de tissus furent les bases de l’industrie textile fertoise de la seconde moitié du XIX ème siècle. Neuf tissages mécaniques furent construits, pour la plupart, à la périphérie de la ville, à cette époque, pour des raisons d’espace nécessaire, de la recherche de cours d’eau pour les machines à vapeur. Le premier fut créé en 1862, quatre suivirent en 1864 , puis trois en 1874, et un dernier, de moindre importance, en 1875 . En 1883, 1 588 ouvriers travaillaient dans les six principaux tissages mécaniquesUsine Tissages Mécaniques. La ville vivaient au rythme des sifflets des usines, des entrées et sorties du personnel. Cette activité était accompagnée d’entreprises annexes au tissage : blanchisserie, teinturerie, passementerie qui employait 350 personnes en 1874.
A ne pas oublier un autre secteur d’activités, celui du bois avec des scieries mécaniques fabricant notamment des galochesGaloches Usine Courtin et employant 250 salariés en 1880.
Ces développement industriels ont entrainé une évolution importante et rapide de la population : 5 663 habitants en 1846, 9 769 en 1876 ; les ouvriers quittent la campagne environnante pour venir habiter au plus près des usines. Rappelons que le solde migratoire pour la période 1866-1873 atteignit un chiffre remarquable de 2 792 individus. Puis la population régressa (6 208 habitants en 1911) avec les baisses d’activité de l’industrie textile concurrencée en partie par des pôles plus importants et bénéficiant notamment d’infrastructures économiques et de voies de communication routière, ferroviaire plus développées.
L’essor industriel au XIXème siècle s’est accompagné du développement global de la ville
L’arrivée du chemin de fer en 1869. Un commerce dense et varié : en 1897, il est recensé 74 aubergistes /restaurateurs, 19 débitants de boissons/limonadiers, 21 boulangers, 37 épiciers, 16 merceries… La création d’institutions économiques, juridiques et financières : Chambre consultative des arts et manufactures (1848), Conseil de Prud’homme (1859), Caisse d’épargne et de prévoyance (1863), Sous-comptoir de la banque de France (1883)… En 1854, le conseil municipal arrête un important plan d’alignement et d’élargissement et de création de rues et en 1879, source de commodité et d’hygiène le circuit d’eau potable est inauguré. Enfin, deux grands bâtiments viennent symboliser le développement urbain et industriel évoqué ci-avant : une nouvelle église consacrée en 1860 et achevée dans les premières années du XXème siècle et un imposant hôtel de ville inaugurée en 1901.
Sources : Revues du Pays Bas-Normand : La Ferté-Macé 1800-1914, tome 1, l’urbanisme et son évolution par Michel Louvel et le tome 2, une ville industrielle du textile par Jean-Claude Collin et Michel Louvel.
Du château féodal fertois à la rue d’hautvie au XIXème siècle :
Au moyen-âge, la motte féodale de La Ferté-Macé et son système défensif formaient un quadrilatère partant de la place Neustadt (anciennement place du château) et passant par le Pont-Micheline (carrefour : rue Saint-Denis – rue d’Hautvie), la rue Saint-Denis, les fossés Saint-Denis, et les fossés Nicole. Depuis cette époque, il est difficile de retracer les différentes étapes du développement urbain de la ville. Plus près de nous, le plan parcellaire de 1812 ci-joint permet d’imaginer le centre-ville avec :
- L’ancienne église romane et son cimetière : détruite en partie en 1852, pour permettre la construction de l’église actuelle de style néo-roman, consacrée en 1860, il ne reste que la tour romane du XIème siècle et quelques travées.
- La halle couverte aux merciers et aux bouchers, place de l’église, subsiste jusqu’en 1850.
- L’ancienne Mairie et l’hôtel de Bretagne (hôtel de ville actuel, inauguré en 1901).
- La place du Château dont la motte a été arasée, s’étendait au-delà de la route d’Alençon qui n’existait pas. Élément défensif, en 1812, existait encore un étang de 110 m de long et de 30 à 50 m de large (parcelle 106 sur le plan).
A remarquer également nombre de rues non existants en 1812 :
- Rue de Versailles, ouverte peu avant 1870
- Rue Gambetta rue d’Alençon, ouverte avant 1853
- Rue Neuve- Saint-Denis, ouverte en 1846 renommée, Amand Macé
au décès du curé- doyen
- Rue Chauvière, ouverte en 1857.
- Rue du Crochet et rue Neuve-du -Crochet, ouverte en totalité en 1862, devient Grande-Rue en 1875 puis rue de la Victoire après 1918
- Rue Neuve -du-Château nouvellement ouverte en 1853 , devient rue Pierre Neveu au décès du curé-doyen
- Rue d’Hautvie (alta via : la voie haute) artère principale, axe de passage : Cette rue avec sa prolongation, la rue de Maure faisait partie dans la traversée du bourg, des anciennes voies de communication qui reliaient les centres de Falaise, Lassay et Domfront. Dans le Journal de La Ferté-Macé du 17 juillet 1881, Wilfrid Challemel
dans son article « La Ferté-Macé en 1749 » nous apporte des informations sur cette rue : de la place de l’Eglise à la rue Saint-Denis, elle est dénommée rue du Pont-Micheline puis plus tard, rue Marchande. Au XVIIIème siècle, les maisons se succèdent sans discontinuer de la place de l’Eglise au Pont-Micheline puis au-delà, elles deviennent de plus en plus éparses et des jardins, des plans et des chènevières s’intercalent entre les maisons C’est en 1875, que le conseil municipal décide d’appeler les rues Marchande et d’Hautvie (son prolongement) qui en réalité ne forment qu’une seule voie : rue d’Hautvie sur toute sa longueur. Cette année- là, il est également voté que dans les limites de l’octroi, les rues et places seront indiquées sur des plaques de fonte et toutes les maisons porteront un numéro.
Quant au Pont-Micheline, il était situé rue d’Hautvie au carrefour avec la rue Saint-Denis et la rue des Quatre-Roues ; elle était plus basse de 1m50 et les eaux venant du haut de la ville s’écoulaient plus ou moins sous ce pont créant parfois une zone humide. Dans les années 1850, ces eaux du haut de la ville furent détournées et la rue fut rehaussée.
MICHEL LOUVEL
Situation géographique d’Antoigny
Le 12 janvier 2016, la commune d’Antoigny est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Ferté-Macé.
La commune est située dans le sud-est du pays d’Andaine. Son bourg est à 4,5 km à l’est de Couterne, à 7,5 km au sud-est de Bagnoles-de-l’Orne et à 8,5 km au sud de La Ferté-Macé. Le point culminant (222 m) se situe en limite nord-est, près du lieu-dit la Nolendière. Le point le plus bas (138 m) correspond à la sortie du territoire de la Maure, affluent de la Gourbe, au sud. La commune est bocagère.
- Superficie : 482 hectares
- Population : 136 habitants, les Antoniaciens.
Antoigny a compté jusqu’à 627 habitants en 1806. En 1864, une filature est installée sur le site de La vallée de La cour. Elle sera transformée en fabrique de blocs de glace, en hôtel restaurant, en discothèque et maintenant en gîtes et possède une salle privée pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes.
Antoigny possède une salle polyvalente pouvant accueillir jusqu’à 70 personnes.
Un peu d’histoire :
Ce site galloromain tire son nom d’Antoniacus, empereur romain. Antoigny fut occupée par les Romains qui établirent probablement des thermes aux Gorges de Villiers où jaillit une eau chaude et bouillonnante (15° température constante toute l’année) qui, diton, n’a rien à voir avec celle de Bagnoles, pourtant très proche. Un culte de la fécondité aurait existé en ce lieu (réorienté vers Saint Antoine par les évangélisateurs Catholiques).
L’Eglise Saint Martin. Eglise en granit du XVIIe siècle